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  • : CGT Saint-Vincent-de-Paul Service Public - Le blog citoyen de l'hôpital
  • : Soutien à la lutte du personnel de l'hôpital pour sauvegarder cet établissement public sacrifié aux intérêts privés. Défense des services publics et des valeurs fondamentales de la République et de l'humanisme.
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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 10:40

NOTRE SANTE EST EN DANGER

 

 

La loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi Bachelot) accélère la privatisation de notre système de santé. Cela se traduit par la fermeture de services, la fusion d'hôpitaux et la réduction de personnels….

 

Le nombre de centres de santé et de services de PMI diminue. La médecine scolaire est en voie de disparition et la médecine du travail est en passe d'être totalement sous le contrôle du patronat. Les maternités de proximité ferment les unes après les autres et sont remplacées par des usines à bébés. On réduit les centres d'IVG.  

 

Les forfaits, franchises et dépassements d'honoraire ont fait reculer le principe de solidarité.

 

Ce qui reste à la charge des foyers ne cesse d'augmenter. Tout cela pousse vers l'assurance privée individuelle.

 

 

POUR SAUVEGARDER ET PROMOUVOIR LA SANTE PUBLIQUE

 

POUR LA SECURITE SOCIALE UNIVERSELLE ET SOLIDAIRE

 

 

 

LE 2 AVRIL 2011 à 14h30

TOUS ENSEMBLE

A LA BASTILLE

 

CGT Saint-Vincent-de-Paul 01 40 48 81 98

cgt.saintvincent@svp.aphp.fr - http://saintvincentdepaul.over-blog.com/

 

Des rassemblements auront lieu un peu partout en France. Renseignez-vous auprès de vos Unions Locales CGT

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 10:38

[Le 30 mars 2011], ce sont plus de 200 personnels avec des chefs de service, le doyen de la faculté, de nombreux élus  (C.Favier (président du Conseil Régional), L.Catala (Député maire de Créteil etc. …), usagers à s’être rassembler à l’entrée de l’hôpital H.Mondor pour dénoncer les projets de fermeture de la chirurgie cardiaque de l’hôpital. Après de nombreuses prises de parole, ils ont manifesté et bloqué la nationale 19 pendant une ½ heure.

 

Lors de ce rassemblement , la CGT a dénoncé les choix opérés par Evin directeur général de l’ARS et de Mireille Faugère directrice générale de l’AP HP de fermer le service de chirurgie cardiaque du CHU H.Mondor alors que celui-ci est le seul des 4 services cardiovasculaires à être  à l’équilibre financier et représente 20% de notre activité.

 

Pourquoi envisager sur quatre centres de fermer le seul qui soit en dehors de Paris ?

 

L’offre de soin extra muros doit être maintenue.

 

Henri Mondor rayonne sur tout le bassin de population du Sud Est Francilien.

 

En effet ce service prend en charge une population de plus d’1,5  million de personnes

 

Le Val de marne, la Seine et marne et l’Essonne n’ont-ils pas le droit eux aussi à une offre de soin de qualité ?

 

Sachant que l’infarctus du myocarde est l’une des principales causes de mortalité en France  qu’adviendrait il de nous si nous devions être transporté sur Paris, alors que le temps joue contre nous ?

 

La santé ne doit pas être uniquement privée et lucrative mais accessible à tous.

 

Les critères de fermetures et les arguments de l’ARS comme ceux de l’AP-HP sont totalement arbitraires et non justifiés.

 

De plus l’activité du service se porte de mieux en mieux et il est très probable que d’ici la fin du SROS 3, soit juin 2012 cette activité soit largement au dessus des attentes escomptées.

 

C’est pourquoi il faut lui laisser le temps de faire ses preuves.

 

Enfin, avoir laissé l’ancien chef de service aller opérer en Birmanie et en Chine, ne pratiquant à l’époque qu’une vingtaine d’intervention en 21 mois est purement scandaleux et criminel.

 

Lui avoir redonner une consultation a la Pitié après avoir saboté son service est totalement irresponsable de la part de nos tutelles.

 

Par conséquent la chirurgie cardiaque du CHU Henri Mondor doit être maintenue, trop de vies en dépendent.

 

La CGT s’oppose vivement à cette fermeture et mettra tout en œuvre pour conserver l’ensemble de ses activités.

 

mail : cgt.mondor@hmn.ap-hop-paris.fr

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 10:34

Certains raillent ce gouvernement ou sa majorité parlementaire. Il vaut mieux  prendre la mesure de son action, d’une constance inouïe. Au détriment des salariés, mais d’abord des ouvriers et des employés.

Le démantèlement de la médecine du travail s’inscrit dans ce programme, prophétiquement annoncé par l’ex vice-président du Medef, Denis Kessler, en octobre 2007, dans Challenge : «Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ». Alors ce gouvernement casse.
Jusqu’à l’absurde.

Avant 2010, nous pensions que les accidentés du travail étaient des victimes. Les victimes d’une guerre économique innommée qui prend l’intérieur des entreprises pour théâtre des opérations. Des victimes de masse : 720 150 accidents avec arrêt par an, 46 436 incapacités permanentes, 700 morts, 4 500 mutilés. Des victimes mal indemnisées qui perçoivent 80 % puis 60 % d’un salaire faible, lié aux métiers d’exécution qu’ils accomplissent. Nous avions tort. Les accidentés du travail étaient des privilégiés. Les députés UMP ont légiféré et soumis
à impôt leurs indemnités jusqu’alors épargnées. Gain : 150 millions d’euros. Quand en 2009, 464 dispositifs d’optimisation fiscale ont donné 70 milliards d’euros aux contribuables les plus riches. Sans compter le bouclier fiscal, les baisses de l’impôt sur la fortune et sur les droits de succession, le prélèvement forfaitaire libératoire sur
les dividendes…Sur un chantier, Christian a eu le bras broyé. Michel s’est fait amputer de deux doigts par sa machine. Sarah ne peut tenir les objectifs assignés, elle est en dépression. Fiscalement, c’étaient des privilégiés !

Le travail – l’intensification du travail, le new management – ce n’est pas la santé. Depuis 1995, les maladies professionnelles ont doublé. Les troubles musculo-squelettiques, les cancers professionnels explosent. Avec la multiplication des postes intenables, les dommages psychologiques ruinent toujours plus de vies (et de familles). Les conditions de travail se dégradent à mesure que s’avive la course aux bénéfices, qui génère en cascade une sous-traitance à bas prix. Résultat : en 2010, les firmes du CAC 40 dégagent 82,5 milliards d’euros de profits (85% de plus qu’en 2009).

1

La « crise du travail » n’a pas les mêmes effets pour tous. On dénombre 35 000 maladies professionnelles par an, 10% des cancers sont liés au travail, près de 400 suicides.  Mais en 2002,  un rapport  officiel  jugeait  les maladies professionnelles sous-évaluées de 70%. Ce sont des chiffres ? Non, ce sont des vies. Des vies de douleurs, d’angoisses, recluses souvent. Des vies où se soigner devient mission impossible. Des vies où « joindre les deux bouts » c’est « rogner sur tout ». La France est championne d’Europe (eu égard aux pays fondateurs) des inégalités de santé au travail. Un ouvrier non qualifié a trois fois plus de risque de mourir d’un cancer, d’une maladie cardiovasculaire ou de mort violente qu’un cadre supérieur. Un tiers des maladies touchant les ouvriers sont liés à leur métier contre 10% chez les cadres.

S’imposait d’accroître le nombre, les marges d’action, l’indépendance, des médecins du travail et des inspecteurs du travail. Mais depuis plus de vingt ans est organisée la pénurie des médecins du travail. Ils sont 6500 pour « gérer » 16,5 millions de salariés du privé. Avec 600 postes vacants. En 2009, un médecin du travail sur deux avait plus de 55 ans, D’ici 5 ans, plus de 4000 seront en retraite ; près de 5600 dans 10 ans. Un médecin du travail dans un service interentreprise suit en moyenne 3050 salariés ! Dans 5 ans, 70% de ces services dépasseront 3300 salariés par médecin. Une charge de travail qui espace les visites « normales » au minimum tous les trois ans et qui rend impossible la surveillance médicale personnalisée. Alors que l’actualité apprend que dans des organisations du travail  en perpétuelles restructurations (à France Telecom, Renault, La Poste, EDF, Gaz de France, la grande distribution, etc…), seules des visites fort rapprochées aident à dépister et alerter, sur les effets pathogènes des mobilités forcées ; des harcèlements liés aux contrôles accrus ; des postes différents à intégrer, parfois empilés (tenir la caisse, ranger la réserve, gérer les stocks, servir et conseiller les clients, dans les commerces de grande distribution, notamment). Cette année, 500 médecins du travail partent à la retraite, seulement 100 postes sont ouverts à l’internat. La proposition de loi n°106 sur la médecine du travail adoptée par la majorité sénatoriale, le 27 janvier, ne préconise pas de relever le numerus clausus réservé à la spécialité en faculté. Elle reprend le « cavalier parlementaire » sur la médecine du travail introduite par les députés UMP dans la loi sur les retraites et jugé irrecevable par le conseil constitutionnel.

2
Ce texte va transformer la médecine du travail en médecine d’entreprise au service des employeurs. Il met en place un Service de santé au travail interentreprise (SSTIE) administré paritairement, qui fixera à tous les intervenants de santé, donc aux médecins (à l’indépendance par là réduite), des « contrats d’objectifs ». Mais quelles seront les
marges de définition des « contrats d’objectifs » pour un président de SSTIE, même d’origine syndicale, contraint d’appliquer la politique définie par l’Assemblée Générale des employeurs adhérents au SSTIE, et dans la limite de l’enveloppe budgétaire déterminée par cette Assemblée ? Car selon les articles L. 4622-1 et L.4622-5 de la loi, non modifiés par le Sénat, ce sont toujours les employeurs et eux seuls, qui sont chargés d’organiser les Services de Santé au Travail. Ils se regroupent en associations et créent des Services Interentreprises de Santé au Travail (SIST), dont les employeurs adhérents et non leurs salariés, fixent l’objet et les moyens. Il en existe près de 300, chargés du suivi de 93 % des salariés du privé.

La santé au travail  est donc confiée à des associations d’employeurs dont l’assemblée générale est la vraie instance décisionnelle. Comme l’indiquait la rapporteur de la proposition de loi au Sénat : « celui qui paie décide ». Les
employeurs deviennent juges et parties de la santé au travail. Autant demander à un automobiliste de se flasher lui-même en excès de vitesse. Les employeurs sont ceux qui créent les risques au travail, ils doivent le payer, mais sans contrôler ni décider des modalités de sa prévention et de sa réparation. Hier, dans les SSTIE, concernant le suivi de 14 millions de salariés en PME-PMI, les médecins étaient moins liés aux employeurs que dans les grandes entreprises. Ils fournissaient plus aisément aux salariés des justificatifs et certificats d’incapacité de travail, d’accident et de maladie professionnelle, permettant des recours. Autant l’avouer : c’est précisément ce que la loi veut restreindre et ouvrir davantage le secteur au privé comme en Belgique.
Les employeurs deviennent juges et parties de la santé au travail mais le Sénat leur donne moyen de se déresponsabiliser. Selon l’article L.4644, ils pourront choisir des « salariés compétents » (après quelle fast formation?) pour s’occuper des activités de protection et de prévention des risques professionnels dans l’entreprise. Qui portera le chapeau en cas de drames ? Qui est responsable d’une organisation du travail non-pathogène : l’employeur ou ses salariés ?

3
La proposition de loi, sous couvert de pluridisciplinarité, multiplie d’autre part les « Intervenants en prévention des risques de santé » (infirmiers, internes, ergonomes, toxicologues). Mais quelles seront leurs libertés d’intervention pour se prononcer sur les risques et nuisances du travail sans disposer (à l’inverse des médecins du travail) d’un statut de salarié protégé, qui seul permet de résister aux pressions patronales ? Enfin, avec le nouvel article L.4622-2 du Code du travail, le médecin sera chargé de surveiller la santé des salariés, de participer à la veille sanitaire dans l’entreprise mais s’ajoute une nouvelle mission : aider l’employeur dans la gestion des risques. S’installe ainsi une « confusion des genres » qui déplace le rôle des médecins vers la co-gestion des entreprises, la co-gestion de l’employabilité, le conseil en management. Comment dans ce cadre, les salariés feront-ils confiance au praticien, pour lui exposer sans fard ce qu’ils subissent sur leur poste ? « Ne parlez pas d’acquis. En face, le patronat ne désarme jamais », disait Ambroise Croizat, le ministre du travail qui en 1946 installa la médecine du travail. Fils d’ou-
vrier, à l’usine dès l’âge de 13 ans, il avait été ajusteur. Les députés vont examiner le texte du Sénat. Il faut sauver la mé́decine du travail.
Là, on la dé́molit.

 

Eric Beynel, secré́taire national de l’Union syndicale Solidaires
Martine Billard, députée, co-pré́sidente du Parti de Gauche
Alain Carré, vice-président du SMTIEG-CGT
Odile Chapuis, médecin du travail
Sandra Demarcq, comité exé́cutif du NPA
Gé́rard Filoche, inspecteur du travail
Yusuf Ghanty, médecin du travail
Dominique Huez, pré́sident de l’association Santé et Médecine du Travail
Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic

 

4

PROPOSITIONS
• Libérer la médecine du travail de sa subordination aux employeurs en instituant un établissement public indépendant chargé de la santé au travail
• Tripler le nombre de médecins du travail
• Imposer à l’employeur l’avis du médecin du travail sur le poste dans l’intérêt de la santé du travailleur sauf à motiver par écrit un éventuel refus et saisir l’inspection du travail
• Interdire les organisations de travail pathogènes par voie législative. L’Etat garantit constitutionnellement la protection de la santé au travail

 

Gérard Filoche

http://www.filoche.net/2011/03/28/sauvez-la-medecine-du-travail-le-travail-c%e2%80%99est-pas-la-sante%cc%81/

 

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:11

La loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi Bachelot) accélère la privatisation de notre système de santé. Cela se traduit par la fermeture de services, la fusion d'hôpitaux et la réduction de personnels….

 

Le nombre de centres de santé et de services de PMI diminue. La médecine scolaire est en voie de disparition et la médecine du travail est en passe d'être totalement sous le contrôle du patronat. Les maternités de proximité ferment les unes après les autres et sont remplacées par des usines à bébés. On réduit les centres d'IVG.  

 

Les forfaits, franchises et dépassements d'honoraire ont fait reculer le principe de solidarité.

 

Ce qui reste à la charge des foyers ne cesse d'augmenter. Tout cela pousse vers l'assurance privée individuelle.

 

 

POUR SAUVEGARDER ET PROMOUVOIR LA SANTE PUBLIQUE

 

POUR LA SECURITE SOCIALE UNIVERSELLE ET SOLIDAIRE

 

LE 2 AVRIL 2011

TOUS ENSEMBLE

A LA BASTILLE

 

CGT Saint-Vincent-de-Paul 01 40 48 81 98

cgt.saintvincent@svp.aphp.fr - http://saintvincentdepaul.over-blog.com/

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 09:41
 Article issu du site http://www.chroniques-associes.fr/

 

Un décret publié le 23 février au Journal Officiel relève de 91 à 120€ le seuil d’application du forfait hospitalier de 18€ sur les actes lourds effectués en ville ou à l’hôpital. Les actes tarifiés moins de 120€ ne seront remboursés qu’à hauteur de 70% pour les soins de ville et à 80% pour ceux effectués dans les hôpitaux.

Pour les actes dépassant 120€, le ticket modérateur de 20% laissé à la charge de l’assuré est en effet remplacé par une participation forfaitaire de 18€. Pour un acte à 120€, le coût pour l’assuré s’élèvera à 24€. Si le gouvernent s’empresse de dire que les coûts additionnels pourront être pris en charge par les complémentaires santé, celles-ci font immédiatement savoir queles coûts seront répercutés sur les cotisants, c’est-à-dire les personnes malades.

Cette mesure se traduit encore une fois par l’augmentation du reste-à-charge des personnes malades. Elle reflète une politique constante, au cours de cette dernière législature, de désengagement de l’Etat dans la prise en charge des coûts de santé des personnes.

Au-delà de cette mesure spécifique, de franchise en franchise, nous observons une forme de privatisation rampante de la sécurité sociale et une évolution vers un marché des soins offert sans régulation aux appétits des assureurs.

Les principes de solidarité à l’origine de la sécurité sociale, faisant consensus depuis 1946 des communistes aux gaullistes, sont abandonnés au même titre que les personnes malades !  Simplement, la santé, qui est déjà la source de nombreuses inégalités, n’est pas un bien de consommation courante à soumettre aux règles d’un marché, encore moins quand ce marché est solvabilisé par la solidarité nationale.

La santé, face à laquelle nous ne sommes pas égaux, exige une solidarité. En toute logique, cet effort ne doit pas peser uniquement sur les personnes les plus fragilisées. Les marges sur les prix des médicaments devraient notamment permettre aux laboratoires pharmaceutiques de participer plus activement à cette nécessaire solidarité, au fondement même de notre système de sécurité sociale.

En augmentant sans cesse le reste-à-charge des personnes malades, on s’attaque à une population de plus en plus précaire tout en justifiant le recours de plus en plus accru aux assurances privées.

Contact presse:

* Antoine Henry (AIDES) : ahenry@aides.org / 06 10 41 23 86
* Clémence Tourneur (AFSEP) : clemence.tourneur@afsep.fr / 05 34 55 77 06
* Marie Aude Sevaux (JSC) :  jsc.mas@hotmail.fr / 06 62 57 30 21
* Romain Bonfillon (FNAIR) : romain.bonfillon@fnair.asso.fr / 04 72 30 12 31
* Christiane Veiniere (AFD) : c.veiniere@afd.asso.fr / 01 40 09 68 57

Vous trouverez des informations sur les revendications des Chroniques & Associés sur www.chroniques-associes.fr

* Le collectif rassemble à ce jour : AFSEP, Amalyste, AIDES, la FNAIR, Jeunes Solidarité Cancer, Keratos, l’AFD, l’AFH. Chroniques associés est un collectif d’associations de personnes touchées par une maladie chronique. Notre objectif est de sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics aux difficultés quotidiennes rencontrées par ces personnes malades.


Publié par le PRCF http://www.initiative-communiste.fr/wordpress/?p=9173

 

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 09:37

Déclaration du Front Syndical de Classe

 

Les directions des fédérations syndicales de fonctionnaires sont invitées par le gouvernement à signer avant le 31 mars un protocole d’accord visant officiellement à résorber la précarité dans la Fonction Publique.

Or le contenu de ce protocole apparaît comme un miroir aux alouettes : sous couvert d’ « avancées » bien squelettiques (le "dispositif de titularisation" concernera d’après le ministre lui-même "entre 40 000 et 50 000 contractuels" sur 4 ans ; ce qui concerne donc 1, 14 % de ces agents par an, sur une période limitée à 4 ans...), son axe stratégique est de fragiliser les statuts et de faire la part belle au CDI, non seulement en l'instituant comme débouché prioritaire des CDD, mais surtout en inscrivant désormais dans la loi le recrutement direct en CDI.

 

Pour les syndicalistes de la Fonction Publique qui luttent pied à pied contre les privatisations, la RGPP ou la LOLF, les délégations de service public et autres partenariats public-privé, les suppressions de postes par centaines de milliers  (200 000 entre 2007 et 2013), le gel des salaires ou encore le détricotage continu des statuts, il n’y a aucune surprise.

 

Aucune surprise non plus si l’on reprend les déclarations de Nicolas Sarkozy en septembre 2007 devant les élèves de l’IRA (Institut régional de l’administration) : « Je souhaite une Fonction publique moins nombreuse (…) Il serait souhaitable qu’on laisse le choix aux nouveaux entrants entre le statut de fonctionnaire ou un contrat de droit privé négocié de gré à gré. » 

 

Aucune surprise enfin de la part d’un gouvernement qui, comme ses prédécesseurs, applique à la lettre les injonctions européennes de casse des services publics.

 

Au final, l’enjeu pour le gouvernement est bien de généraliser les emplois de CDI et de contrats privés, de mettre en concurrence les statuts de fonctionnaires et le CDI, ce qui dans le cadre de la Fonction Publique constitue bien un accroissement de la précarité avec la disparition de la notion d’emploi garanti statutairement.

 

Il serait dès lors incompréhensible que les organisations syndicales, et en particulier la FSU et la CGT, entrent dans le piège des avancées minimales pour signer un texte catastrophique pour l’avenir du statut de fonctionnaire et des garanties qui lui sont liées, non seulement pour les salariés mais aussi pour la qualité du service public due à la population.

 

Le protocole gouvernemental est dangereux et inacceptable. En le signant, les organisations signataires porteraient une lourde responsabilité, celle d’accompagner la dislocation de la Fonction Publique.

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 15:08
OUVERTURE IMMEDIATE DE NEGOCIATIONS POUR L’ ENSEMBLE  DU PERSONNEL

 

Mutualisations de nombreux services dans les GH
Rattachement brutal des services informatiques

Regroupements et fermetures d’hôpitaux à la « hussarde » le tout accompagné de suppressions d’emplois.

Les emplois titulaires sont supprimés et remplacés par des CDD de courte durée qu’il faut à nouveau former.

Les glissements de tâches et les faisant-fonction sont légions dans nos établissements.

La mobilité accrue et les changements d’horaires dans nos plannings perturbent nos vies privées et familiales.

La formation professionnelle réduite à sa plus simple expression avec des demandes de report de scolarité alors que dans tous les services on constate le manque d’effectif. 

 

Pourtant dans nos hôpitaux on constate une augmentation de l’activité notoire !

 

NOUS EXIGEONS :

 

L’ouverture immédiate  de concours à hauteur des besoins dans chaque établissement

L’amélioration des conditions de travail et le recrutement d’emplois statutaires.

L’arrêt immédiat des structurations qui mettent en danger le personnel et les patients.

L’arrêt immédiat des fermetures d’hôpitaux

 

ASSEZ !!!  NOUS EN AVONS ASSEZ !!!

 

RASSEMBLEMENT DE TOUT LE PERSONNEL

LE 25 MARS A 10 HEURES

DEVANT LE SIEGE AVENUE VICTORIA

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 11:04
4 IDE ET 2 AS POUR LE SERVICE DE CARDIOLOGIE

 

Suite à la grève du service de cardiologie les négociations se sont terminées le 22 mars.

 

Les agents du service se sont déclarés satisfaits des propositions de la Direction.

 

4 IDE et 2 AS vont être embauchées

 

La Direction a dû céder devant la détermination du personnel qui s’est montré très solidaire durant tout le mouvement.

 

Ce mouvement a été soutenu par la CGT Cochin et Saint-Vincent de Paul et d’une grande partie du personnel de l’établissement, toutes catégories confondues.

 

Cette lutte victorieuse doit encourager tous ceux qui sont en souffrance : ce n’est pas au personnel de payer les restrictions budgétaires imposées par un gouvernement libéral !

 

 

Exigeons de travailler dans de bonnes conditions !!!

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 07:52

La cardio de Cochin n’en peut plus !

 

·         Des effectifs notoirement insuffisants !

·         Le nombre minimum légal des personnels paramédicaux non respecté !

·         L’impossibilité de prendre des repos !

·         Le non respect de la durée maximum hebdomadaire travaillée (48 H) !

·         Le non respect de la durée minimale de repos entre 2 temps travaillés (12 H) !

·         Le manque de formations pour certaines activités spécifiques de cardio !

 

Les collègues de cardio ont dit STOP !

 

Les négociations après le préavis de grève déposé par la CGT Cochin et Saint-Vincent de Paul n’ont pas abouti : le personnel de la cardio revendiquait 4 postes d’IDE et 2 postes d’AS pour que le personnel de la cardiologie travaille dans les conditions minimales de sécurité.

La Direction n’a proposé que 3 postes d’IDE, dont un destiné à pallier les temps partiels, et 1 seul poste d’AS pris sur un autre service.

Ces propositions sont largement insuffisantes car toutes les organisations ont déjà été testées dans ce service. Aujourd’hui le personnel de la cardio est en grève illimitée.

La Direction doit donner satisfaction à nos collègues de la cardio !

Il est à noter un dysfonctionnement au sujet de l’Administrateur de garde, le cadre de nuit référent sur le site n’était pas informé de la grève de la cardio !

Nous rappelons à la Direction que les assignations doivent être données le jour de  la grève en fonction des patients présents dans le service, et non la veille, voire l’avant-veille de la grève.

 

La CGT Cochin et Saint-Vincent de Paul avec le personnel de Cochin soutient les revendications du personnel de la cardiologie de Cochin.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 05:56

Dans un article intitulé « Vive le service public ! » paru dans Le Monde du 20-21 mars, l’écrivain Tahar Ben Jelloun fait l’éloge de l’hôpital public. Hospitalisé dans « un grand hôpital à Paris », il relève notamment que « … tout le monde est traité sur le même pied d’égalité. » « Il n’y avait là que des patients, des personnes âgées, des jeunes, des bourgeois, des ouvriers, des chômeurs. Aucune différence n’est faite entre les uns et les autres. Les Français ont cette chance que beaucoup de peuples nous envient. La civilisation d’une société se mesure par l’importance qu’on accorde à la santé de ses citoyens quels que soient leur âge, leur religion, leur couleur de peau. »

Tahar Ben Jelloun fait ensuite l’éloge du personnel soignant, toutes catégories confondues, qui est « humain », « ni blasé, ni cynique » et qui donne à chacun « le temps qu’il faut pour s’enquérir de son état, de ses inquiétudes, de son moral. »

L’écrivain déclare ensuite : « Si je témoigne aujourd’hui sur le service public, c’est parce qu’il est menacé. » « On veut casser ce système qui fait l’honneur de ce pays, qui est donné en exemple dans le monde, on veut petit à petit privilégier le secteur privé, celui de la médecine payante et rentable. La consigne qui a été donnée est simple : il faut considérer le patient comme un client, donc il faut qu’il soit rentable ».

Puis il s’en prend directement à la politique mise en place par la droite et appliquée à l’AP-HP par sa Directrice Générale, Mme Faugère dont le rôle est « de rentabiliser un service inestimable. C’est aberrant. Un patient n’est pas un client, c’est une personne fragilisée, là parce qu’il est en danger, qui se livre à la médecine parce qu’il s’agit de son corps et de son âme. Ce n’est pas une marchandise ni un dossier anonyme. »

La CGT de l’hôpital Saint-Vincent de Paul remercie Tahar Ben Jelloun de son témoignage et de sa prise de position. Souhaitons que d’autres suivent enfin son exemple afin de nous soutenir dans les luttes quotidiennes que nous menons aux côtés du personnel en souffrance et des patients en danger. Les dégâts engendrés par tous ceux qui soutiennent la politique libérale de destruction du service public hospitalier sont déjà énormes…

 

Bernard Giusti, SG CGT de Saint-Vincent de Paul

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