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  • : CGT Saint-Vincent-de-Paul Service Public - Le blog citoyen de l'hôpital
  • : Soutien à la lutte du personnel de l'hôpital pour sauvegarder cet établissement public sacrifié aux intérêts privés. Défense des services publics et des valeurs fondamentales de la République et de l'humanisme.
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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 10:54

B-G-WEB.gif25 août 2011

 

 

Chers camarades,

Mesdames, Messieurs,

 

Nous sommes réunis aujourd’hui pour commémorer l’anniversaire de la Libération de Paris. Tous les ans, le 25 août est l’occasion pour chacun de se souvenir de ces hommes et ces femmes qui, dans les hôpitaux ou ailleurs, ont donné leur vie pour que nous vivions libres. Tous les ans, c’est aussi l’occasion de nous rappeler qu’au sortir de la guerre, des hommes et des femmes regroupés au sein du Conseil National de la Résistance (CNR) ont mis en place des institutions qui devaient permettre un indéniable progrès social, notamment la Sécurité Sociale et l’accès aux soins pour tous grâce au développement des hôpitaux publics.

Je ne reprendrai pas aujourd’hui le programme du CNR, que j’avais développé l’an dernier. Mais il faut bien dire que depuis la Libération de Paris la régression sociale frappe de nouveau de plein fouet le peuple de France. Elle frappe depuis plusieurs décennies, mais nous pouvons constater qu’elle n’a jamais été aussi destructrice qu’aujourd’hui. En cette journée du souvenir, rappelons-nous donc que le patronat et l’extrême droite avaient été exclus du CNR pour avoir ouvertement collaboré avec les nazis. Or nous constatons aujourd’hui le retour en force de ces deux composantes de la société et la recrudescence de leur importance politique. Les tentatives de « réhabilitation » de collaborateurs notoires se multiplient, et je n’en donnerai pour exemple que celle de Louis Renault, actuellement dénoncée à juste titre  par l’historienne Annie Lacroix-Riz. Certains pensent qu’il est temps de « passer l’éponge » afin de passer à autre chose. Mais c’est faire l’erreur de croire que ces gens de l’extrême droite et du grand patronat ont changé. Ils n’ont pas renoncé à leur volonté d’asservir nos citoyens, ni à leur volonté de faire passer les intérêts particuliers, les leurs bien sûr, avant l’intérêt général. C’est notamment ce que nous voyons se réaliser dans nos hôpitaux où sous prétexte de modernisation nous assistons à un démantèlement pur et simple de l’hospitalisation publique au profit des cliniques, des hôpitaux privés et des grands groupes financiers. Aujourd’hui en France on est de plus en plus soigné non selon ses besoins mais selon ses moyens…

Tous-ensemble-SVP-WEB.gifCette destruction des services publics au profit du grand patronat et de la finance touche toutes les institutions de la République. Il faut dire que ces institutions républicaines et ces services publics chargés d’assurer l’égalité des soins, des transports, de l’enseignement, etc., sont incompatibles avec une Europe mise en place précisément par le grand patronat et la finance… Certains, de tous bords, se laissent entraîner par la dynamique actuelle de cette Europe du grand capital. Ils sont comme fascinés et prêts à y collaborer. Mais depuis sa création, cette Europe-là est source de plus d’inégalités et d’injustices pour tous les citoyens, alors qu’elle est source de profits pour les actionnaires, les grands patrons et les financiers. En tant que syndicalistes nous ne pouvons y souscrire, fût-ce en pensant que nous aurions ainsi quelque chance « d’arrondir les angles ». Notre rôle n’est pas de permettre à quelques prédateurs de nous dépouiller en douceur...

A l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris nous sommes évidemment en première ligne pour combattre et résister contre la destruction programmée des services publics de santé. Particulièrement à la CGT et particulièrement dans notre groupe hospitalier de Cochin-Hôtel Dieu-Broca, puisque déjà Saint-Vincent de Paul a été rayé de l’intitulé officiel. Cette commémoration est en effet la dernière qui se déroulera dans notre hôpital, sa fermeture étant annoncée pour début décembre. Saint-Vincent de Paul est un exemple parmi les plus emblématiques à la fois de la volonté des gouvernements libéraux de casser le service public, et de la résistance du personnel de l’AP-HP. Cette bataille-là a été perdue et St Vincent fermera et sera détruit ; son personnel a dû subir toutes les avanies liées à ce qu’il est convenu d’appeler officiellement une « restructuration » ; le personnel restant encore aujourd’hui, essentiellement celui de la maternité, est à son tour dans la ligne de mire et la perspective pour une partie d’entre nos collègues seulement de rejoindre le nouveau bâtiment de Port-Royal, déjà surnommé « l’usine à bébés », n’est guère réjouissante… Moins de personnel pour plus de patients, voilà ce qui les attend, avec tout ce qu’entraîne une diminution de personnel dans des services de santé : horaires changeants donc répercussion sur la vie de famille, explosion des charges de travail donc risques d’erreurs professionnelles accrus, fatigue, stress, dépressions, etc. Entre janvier et juin, plus de 300 postes ont été supprimés sur notre groupe. Les suicides parmi le personnel de l’AP-HP se sont accrus de façon exponentielle. Ces deux faits résument à eux seuls la réalité de ce qui se passe aujourd’hui dans nos hôpitaux.

Tous-ensemble-SVP-2-WEBMais à l’instar de De Gaulle, la CGT de Cochin et Saint-Vincent de Paul dit aujourd’hui que si nous avons perdu une bataille, nous n’avons pas perdu la guerre. Car c’est bien à une véritable guerre contre les citoyens que se livrent le grand patronat et les financiers, par le truchement de gouvernements libéraux ou ultra-libéraux. En ce jour de commémoration de la Libération de Paris, nous nous rappelons que celles et ceux qui sont morts jadis se sont battus avant tout pour l’avenir. Et c’est pour l’avenir que nous devons continuer à combattre avec la CGT de Cochin et Saint-Vincent de Paul. Pour l’avenir de nos enfants, l’avenir des jeunes d’aujourd’hui et des générations futures. Le joug de la dictature peut prendre des formes multiples. A l’époque ce joug était manifestement militaire. Aujourd’hui il est manifestement économique, au nom d’une logique comptable imposée par quelques-uns pour leur seul profit. En ne nous battant pas pour l’avenir, pour une société plus juste et plus humaine, nous ne sauverons rien de ces acquis instaurés par le CNR et par les luttes de nos anciens. Comme je l’avais écrit il y a un an, dès ma prise de fonction de Secrétaire Général de la CGT de Saint-Vincent de Paul, nous ne devons pas nous contenter de défendre, nous devons être sans cesse à l’offensive, comme l’ont été les Parisiens, qui quelques jours avant la Libération effective de Paris sont descendus en masse dans les rues pour dresser des barricades et ont déclenché des grèves générales : grève des transports, grève de la police, etc. Etre à l’offensive, c’est-à-dire refuser la collaboration de classe, c’est la seule voie possible.

 

Tous-ensemble-SVP-3.-WEB.gifSaint-Vincent de Paul fermera bientôt définitivement ses portes, sacrifié comme d’autres hôpitaux sur l’autel du libéralisme. En s’attaquant ainsi à un hôpital performant qui pratiquait une médecine de pointe reconnue sur le plan international, les gouvernements libéraux n’ont pas seulement voulu s’attaquer au service public. Ils ont aussi voulu s’attaquer à un symbole historique, celui de Saint Vincent de Paul, qui fut l’un des premiers en France à œuvrer pour les plus pauvres. La disparition de l’hôpital Saint-Vincent de Paul c’est aussi la volonté de sonner le glas de l’entraide et de la solidarité. La disparition de l’hôpital Saint-Vincent de Paul c’est aussi la disparition d’un état d’esprit, celui du service public. Mais c’est aussi un crève-cœur pour le personnel qui a pendant des décennies contribué à son excellence en matière de maternité et de soins pédiatriques.

 

En ce jour de commémoration, je tiens à dire à toutes et à tous que nous n’oublierons pas et qu’avec la CGT nous porterons le combat, où qu’il puisse être.

 

Merci de votre attention.

 

 

Bernard Giusti, Secrétaire Général CGT de l’hôpital Saint-Vincent de Paul

 Tous-ensemble-SVP-4-WEB.gif

Le discours de Bernard Giusti est publié sur :

http://www.cgtcochin.fr

http://www.comite-valmy.org/

http://vendemiaire.over-blog.org/

http://www.frontsyndical-classe.org/

http://reveilcommuniste.over-blog.fr/

http://jacques.tourtaux.over-blog.com.over-blog.com/

http://cgt-hei.blogspot.com/

http://eldiablo.over-blog.org/

http://pcautunmorvan.eklablog.com/

http:// www.jacquesmagnin.fr/          etc…

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 12:14

PR1 : les mensonges de la direction

 

Vous êtes nombreuses à avoir reçu une lettre de la DRH vous informant que vous n'avez pas été retenue pour le PR1.

Lors d'une réunion organisée en urgence par la direction – après que vos cadres l'ait informée que vous prépariez un mouvement avec la CGT – le directeur et la DRH vous ont endormies avec des mensonges, en vous incitant notamment à vous rendre les unes après les autres à des entretiens individuels. Malgré nos mises en garde, bien que la CGT vous ait expliqué qu'il ne s'agissait que de vous faire lanterner jusqu'à l'ouverture et/ou de vous amener à accepter n'importe quels horaires pour vous utiliser ensuite comme "bouche-trous" dans la nouvelle organisation, certaines d'entre vous sont allées à ces rendez-vous. Comme nous vous l'avions dit, beaucoup en sont ressorties sans réponse claire. Ou pire : par exemple une infirmière, après avoir tout accepté lors de son entretien, s'est entendue dire qu'il n'y avait pas de place pour elle au PR1... Résultat : elle a signé des horaires qui chamboulent sa vie familiale pour aller travailler n'importe où à Cochin… mais pas au PR1 !

 

Stéphane Pardoux (directeur adjoint) lors d'une réunion à Saint-Vincent, avait déclaré que "99,98 % des personnels seraient affectés sur la PR1" (un mensonge de plus). La CGT l'a dit, l'a redit et le répète : il n'y aura pas de place pour tout le monde sur le PR1, loin de là. L'expertise dirigée par la CGT le montre bien : le PR1, c'est moins de personnel que les deux maternités actuelles, avec plus de travail.

 

Pas de place pour tout le monde si on s'en tient à l'organisation concoctée par la direction et vos cadres, une organisation qui ne se soucie aucunement du personnel mais est axée sur un souci de "rentabilité" à n'importe quel prix humain…

Mais avec la CGT, le personnel peut imposer une autre organisation (horaires de travail, équipes fixes, etc.) à la direction. Même si vous êtes parmi celles qui ont signé sous la contrainte, rien n'est perdu !

Seules ceux qui ne se battent pas ont déjà tout perdu…

La CGT reste à vos côtés pour que soient pris en compte vos desiderata, les horaires et les organisations de travail qui vous conviennent.

 

Avec la CGT, imposez votre volonté !

Avec la CGT, faisons reculer la direction !

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:20
Les élections professionnelles à l’AP-HP auront lieu le 20 OCTOBRE 2011.
C’est un moment important et fort pour nos établissements.
C’est à partir des résultats que se déclinera la représentativité de la CGT au sein de l’hôpital COCHIN.
Plus cette représentativité sera forte, plus nous pourrons peser sur les décisions qui sont prises centralement par nos Directions.
Plus nous serons nombreux et, plus nous serons forts pour défendre nos acquis et nos droits, pour la défense de tous les salariés.
Cette année la Direction Générale n’a prévu qu’un seul jour pour les votes :

le 20 OCTOBRE 2011

Vous allez recevoir chez vous le vote par correspondance, ne traînez pas si vous pensez ne pas être là ce jour-là ou si vous pensez ne pas pouvoir vous déplacer :

VOTEZ PAR CORRESPONDANCE

VOTEZ CGT
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:17

Appel de 160 militants ouvriers et élus

NON A LA DICTATURE DE LA "TROÏKA"

(FMI, BCE, UNION EUROPEENNE)

 

Pour sauver le système capitaliste, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne prétendent imposer à tous les peuples et à la classe ouvrière un plan d'austérité d'une brutalité sans précédent.

Que ce soit en Grèce ou au Portugal, la troïka impose aux gouvernements — qui l'acceptent—la baisse des salaires, la liquidation de toutes les conquêtes sociales et brade au secteur privé toutes les entreprises publiques et nationalisées.

Face à cette politique, dans toute l'Europe, les travailleurs résistent, n'acceptent pas et combattent

pour préserver leurs conquêtes, comme l'a démontré le mouvement massif des travailleurs en France pour s'opposer à la réforme des retraites.

En France, à la demande de l'Union européenne, le gouvernement tente d'imposer le plan Europlus — que ce soit par la constitutionnalisation de la rigueur ou par tout autre moyen —, plan Europlus qui prévoit, entre autres, des milliers de licenciements et de suppressions de postes, le blocage des salaires, la généralisation de la précarité, en particulier de la jeunesse, la liquidation des libertés communales et de nouvelles privatisations.

Pour mettre en oeuvre cette politique réactionnaire, en France comme dans le monde entier, les gouvernements cherchent à associer les organisations du mouvement ouvrier. En Espagne, ils ont imposé un pacte social.

Les soussignés observent qu'en Tunisie, lorsqu'ils ont renversé la dictature de Ben Ali, les travailleurs ont su retrouver les voies de l'organisation syndicale, l'UGTT (renforcée, depuis, de 150 000 nouveaux adhérents, en particulier les jeunes) pour exiger la satisfaction de leurs revendications et le respect de la démocratie.

 

• Les soussignés s'adressent à tous les travailleurs, militants du mouvement ouvrier et démocrates,

• II n'est pas possible d'accepter la politique que veut imposer la « troïka » (FMI, BCE, UE). Pour aider à la résistance et préparer les combats inévitables à venir, les signataires appellent tous les travailleurs et démocrates, et leurs organisations, à se rassembler au-delà de la diversité de leurs engagements.

• II revient au mouvement ouvrier de refuser le rôle que lui assignent les institutions internationales (FMI, BCE, UE) et les gouvernements.

• II revient au mouvement ouvrier d'organiser la résistance pour défendre les intérêts des travailleurs mais aussi les conquêtes démocratiques et les acquis de la civilisation.

• II revient au mouvement ouvrier de s'unir au-delà des divergences compréhensibles pour refuser les diktats de l'Union européenne.

• Sur ces bases, et face à la soumission des partis politiques liés à l'Union européenne, il revient aux travailleurs et aux militants qui partagent ces objectifs de se regrouper.

• C'est pourquoi les soussignés proposent d'organiser une conférence nationale de militants afin d'échanger nos points de vue et de discuter des moyens à mettre en oeuvre pour défendre l'indépendance de nos organisations, notamment à l'égard des gouvernements, pour faire échec à tous les plans antisociaux préparés par l'Union européenne.

 

Michel Allain, syndicaliste Equipement (92) ; José Alvarez, syndicaliste construction (75) ; Maria Alves, syndicaliste métallurgie (39) ; Xavier Amor, syndicaliste métallurgie (93) ; Richard André, syndicaliste bois (71) ; Dominique Arnaudies, syndicaliste télécommunicant (75) ; Jacques Aurigny, syndicaliste Education nationale (75) ; Myriam Bakowski, syndicaliste postière (47) ; Cendrine Ballon, syndicaliste services publics (86) ; Jacky Bara, syndicaliste (79) ; Paul Barbier, syndicaliste enseignement (49) ; Thierry Barbier, syndicaliste santé (71) ; Jean Bazelle, maire de Lascelle, ancien syndicaliste action sociale (15) ; Christophe Benoit, syndicaliste enseignant (34) ; Nicole Bernard, syndicaliste organismes sociaux (75) ; Sylvain Bernard, syndicaliste postier (93) ; Aurélien Bernier, auteur (86) ; Jacques Berthault, syndicaliste santé (39) ; Pierre Besse, syndicaliste cheminot (75) ; Denis Bézirard, syndicaliste agro-alimentaire (76) ; Jean-Simon Bitter, syndicaliste assurances (93) ; Serge Bloch, syndicaliste agro-alimentaire (67) ; Jean-Vincent Boudou, syndicaliste (15) ; Yves Bourdin, syndicaliste retraité métallurgie (85) ; Alain Boutareaud, syndicaliste Finances publiques (33) ; Claude Brochard, syndicaliste services publics (95) ; Fabrice Brucker, syndicaliste Equipement (07) ; Marc Buard, syndicaliste services publics (93) ; Raphaël Cacioppola, syndicaliste'métallurgie (69) ; Bruno Cailletaux, maire adjoint (44) ; Rémi Candelier, syndicaliste enseignant (76) ; Mireille Carrot, syndicaliste santé (42) ; Patrick Catrix, syndicaliste cheminot (75) ; Daniel Chalier, syndicaliste santé (63) ; Philippe Chamek, syndicaliste postier (93) ; Jean-François Chazerans, syndicaliste Education nationale (86) ; Jocelyn Clodine-Florent syndicaliste postier (75) ; Pascal Costarella, syndicaliste enseignement (38) ; Olivier Crammer, syndicaliste Education nationale (59) ; Jean-Paul Crouzet, syndicaliste enseignement (69) ; Marise Dantin, syndicaliste hospitalière (75) ; Alain Davanture, syndicaliste boisconstruction (71) ; Christian De Vite, syndicaliste commerce (13) ; Clarisse Delalondre, syndicaliste énergie (92) ; Jean-Michel Délaye, syndicaliste territoriaux (67) ; Cécile Delecray, syndicaliste enseignante (26) ; Claire Delore, syndicaliste santé (37) ; Gilles Denosjean, syndicaliste enseignement (71) ; Aline Dotto, syndicaliste hospitalière (38) ; Christian puffy, syndicaliste services publics (75) ; Didier Dunant syndicaliste hospitalier (75) ; Francis Durand, syndicaliste (74) ; Daniel Dutheil, syndicaliste hospitalier (92) ; Patrick Dutto, syndicaliste métallurgie (64) ; Gérard Euzenot, syndicaliste recherche (13) ; Christian Eyschen, syndicaliste, responsable mutualiste, libre-penseur (92) ; Gilbert Farad, syndicaliste Défense (83) ; Marie-Christine Fararik, syndicaliste santé (75) ; Salah Ferkoune, syndicaliste chimie (69) ; Didier Ferron, syndicaliste postier (86) ; Gérard Fijalek, syndicaliste métallurgie (30) ; Alexandra Fiquet, syndicaliste territoriaux (86) ; Catherine Fléchard, syndicaliste énergie (75) ; Christophe Fonte, syndicaliste recherche publique (54) ; Didier Fouché, maire de Soulitré, ancien syndicaliste SNCF (72) ; Gérald Fromager, syndicaliste (02) ; Didier Cadéa, syndicaliste viticulteur (34) ; Michel Gannereau, syndicaliste Equipement (49) ; Claude Gatard, syndicaliste cheminot (91) ; Gabriel Gaudy, syndicaliste (75) ; Patrick Gauthier, syndicaliste Equipement (22) ; Christophe Gentile, syndicaliste travailleurs de l'Etat (83) ; Marc Georges, syndicaliste (74) ; Bernard Giusti, syndicaliste hospitalier (75) ; Orlando Gomes, syndicaliste métallurgie (39) ; François Grazza, syndicaliste cheminot (75) ; Gérard Gressot syndicaliste métallurgie (69) ; Jean-Louis Guérin, syndicaliste docker (35) ; Franck Guilbert, syndicaliste spectacle (75) ; Yacfne Hadj-Hamou, syndicaliste fonctionnaire (31) ; Patrick Hébert, syndicaliste (44) ; Lucette Hohmann, syndicaliste textile (67) ; Didier Hude, syndicaliste enseignant (44) ; Daniel Jeannin, maire de Montenois, ancien syndicaliste automobile (25) ; Claude Jenet, syndicaliste (84) ; Daniel Juret, syndicaliste hospitalier (49) ; Jacques Lafouge, humaniste libre-penseur ; Denis Langiet syndicaliste métallurgie (78) ; Gilles Larrieu, syndicaliste métallurgie (64) ; Jacques Le Beuvant syndicaliste Education nationale (29) ; James Le Cabeliec, syndicaliste territoriaux (47) ; Sébastien Le Dû, syndicaliste postier (86) ; Gérard Le Goff, syndicaliste métallurgie (67) ; Martine Lehemonet, syndicaliste enseignement (75) ; Marie-Paule Lemonnier, médecin hospitalier (75) ; Bernard Lempereur, syndicaliste enseignant (75) ; Luc Lestrade, syndicaliste Finances publiques (40) ; Gérard Luiggi, syndicaliste Equipement (83) ; Lina Maillard, syndicaliste Sécurité sociale (75) ; Jean Markun, syndicaliste mines de fer (57) ; Jean-Charles Marquiset, syndicaliste services publics (91) ; Françoise Martinez, syndicaliste Finances (83) ; Christophe Massé, syndicaliste postier (86) ; Christian Mérot, syndicaliste métallurgie (49) ; Alain Millard, syndicaliste postier (93) ; Hugues Miller, syndicaliste services publics (57) ; Christian Moreau, maire de Dannemoine, syndicaliste Education nationale (89) ; Lilian Mounard, syndicaliste (93) ; Suno Navarro, syndicaliste énergie (31) ; Philippe Navarro, syndicaliste santé (69) ; François Nicolaï, syndicaliste nettoiement (75) ; Fabrice Olsak, syndicaliste Education nationale (33) ; Lionel Parlant, syndicaliste postier (69) ; Frédérique Paul, syndicaliste (86) ; Jean-Claude Pérou, syndicaliste enseignement (86) ; Yan Perrotte, militant ouvrier (50) ; Michel Petrequin, syndicaliste enseignant (34) ; Hervé Picamelot, syndicaliste métallurgie (71) ; Pierre Piccarretta, syndicaliste métallurgie (38) ; Marc Pipeau, syndicaliste Culture (75) ; Jean Placent!, syndicaliste éducateur spécialisé (94) ; Emmanuel Poisson, syndicaliste (28) ; Fabrice Pone, syndicaliste métaux (39) ; Pascal Poyen, syndicaliste Finances publiques (71) ; Philippe Quintard, syndicaliste (92) ; Odile Raffini, syndicaliste (77) Daniel Rassat, syndicaliste enseignant (26) ; Michel Raynaud, syndicaliste travailleur de l'Etat (36) ; Jean-Louis Remande, syndicaliste cheminot (76) ; Bruno Ricque, syndicaliste santé (76) ; Alain Rivron, syndicaliste postier (30) ; Marie-Line Robinet, syndicaliste fonctionnaire (75) ; Sylvie Roger-Pons, syndicaliste (19) ; Alain Roques, syndicaliste recherche agronomique (45) ; Rose-May Rousseau, syndicaliste santé (94) ; Didier Rouze, syndicaliste énergie (31) ; Bernard Saas, syndicaliste chimie (71) ; Joachim Salamérp, syndicaliste (33) ; René Sale, syndicaliste hospitalier (13) ; Pascal Samouth, syndicaliste (43) ; Roger Sandri, syndicaliste ; Marc Sauterey, syndicaliste transports (91) ; Arsène Schmitt, syndicaliste travailleur frontalier (57) ; Philippe Selva, syndicaliste Finances publiques (75) ; Alain Serre, syndicaliste professionnels de vente (75) ; Christian Sourbès, maire de Lagrange (40) ; Sylvain Sourdillat, syndicaliste Finances publiques (40) ; Maurice Stobnicer, syndicaliste enseignant (93) ; Thierry Teruel, syndicaliste postier (93) ; Olivier Tomnet, syndicaliste métallurgie (92) ; Jacques Tournât, syndicaliste banque (86) ; James Treuil, syndicaliste services publics (86) ; Michel Trougnpu, syndicaliste enseignement (86) ; Jean-Paul Viliette, syndicaliste métallurgie (71) ; Vincent Viipasteur, syndicaliste (95) ; Alain Vollarp, syndicaliste territoriaux (13) ; Laurent Weber, syndicaliste Sécurité sociale (92) ; Hubert Whitechurch, syndicaliste enseignement supérieur (67) ; Dolores Wickramasinghe, syndicaliste postière (93) ; Pascal Zadikian, syndicaliste transports (93). (2 juillet 2011)

 

Je m'associe à cet appel et je souhaite que mon nom soit public.

Nom, prénom :

Adresse :

Qualité :

Tél. :

E-mail :

 

Pour tout contact : appel2juillet@gmail.com

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 13:15

Les urgentistes s'inquiètent d'un afflux des demandes d'hébergement d'urgence à l'hôpital

22.07.11 - 16:26 - HOSPIMEDIA |

En écho à la démission de Xavier Emmanuelli, ce 19 juillet, de la présidence du SAMU Social de Paris, l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) demande "instamment et dans l'urgence" au gouvernement de renforcer la présence des assistantes sociales dans les services d'urgences et de maternité. L'inquiétude est vive également chez SAMU-Urgences de France devant l'afflux de personnes en situation de précarité au sein des urgences des hôpitaux pour y solliciter un hébergement d'urgence (lire aussi notre brève du 15/07/2011). "Ce n'est évidemment pas la mission des urgences hospitalières que de prendre en charge des personnes dont l'état de santé n'est pas la préoccupation première", rappelle le syndicat, réclamant là aussi des mesures immédiates pour pallier "cet inacceptable dysfonctionnement". Pour la Fédération hospitalière de France (FHF), cette situation atteste qu'il est nécessaire de "financer enfin de manière pérenne et équitable" les Missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation (MIGAC) par une "très forte" augmentation de leur enveloppe dans le cadre du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2012.

T.Q.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:46

Rassemblement devant l'Hôtel de Ville de Paris

contre la suppression des correspondants mutualistes

le 12 juillet à 10 h 00

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:44

35€ !!! Voilà le prix que le gouvernement voudrait nous voir payer pour accéder à la justice.

 

En effet, le projet de loi de finance rectificative 2011 adopté à l’Assemblée Nationale le 15 juin et débattu en séance publique au Sénat du 21 au 23 juin, prévoit dans son article 20 l’instauration d’une contribution de 35€ pour toute saisine en matière civile, sociale, prud’homale, commerciale, rurale et administrative.

 

Cette contribution devrait entrer en vigueur à compter du 1er octobre 2011. Elle ne concernerait pas les victimes d’infractions pénales et les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle.

 

Motif de cette mesure ? Elle viserait à financer la réforme de la garde à vue applicable depuis la mi-avril.

Le coût de cette reforme est estimé, en année pleine, à 104 millions d’euros. Sachant que la dotation budgétaire loi de finance pour 2011 s’élève à 18 millions, restait à trouver la différence. C’est chose faite : imposer une taxe de 35€ aux justiciables.

Cette contribution concernerait 2.5 millions de procédures et générerait donc une recette de 87,5 millions d’euro. Recette qui couvrirait le trou à combler.

 

Certes la justice n’était plus entièrement gratuite : pour certaines affaires familiales un droit de timbre d’une quinzaine d’euros est demandé, le droit de la plaidoirie d’un montant de  8,84 € en matière civile et administrative est, depuis janvier 2011, à la charge du citoyen. Ces frais sont destinés pour la première à l’ordre des avocats et pour la seconde à la caisse de retraite des avocats.

 

La grande différence, c’est que cette nouvelle contribution introduirait une mesure inédite : faire payer une réforme qui, normalement, devrait être assurée par l’impôt.

 

Nous dénonçons cette nouvelle mesure en ce qu’elle introduit la notion d’une justice à deux vitesses. L’égalité d’accès à la justice est un principe constitutionnel que nous comptons bien préserver;

 

Le secteur DLAJ

UD CGT PARIS

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:41

Lundi 11 juillet devant l'Hôtel de Ville à 15h00

 

        RASSEMBLEMENT pour le maintien des centres de santé municipaux
(en parallèle de la séance du Conseil de Paris)

2 exigences :

  1. Le maintien des centres municipaux de santé des 11ème et 17ème arrondissements.
  2. L'organisation d'un débat au Conseil de Paris sur les orientations municipales en matière de santé et sur l’avenir des centres de santé municipaux

 

Vous trouverez ci-dessous le vœu qui sera présenté par Alain Lhostis, le groupe Communiste et élus du Parti de gauche au Conseil de Paris.

Après des mois de mobilisation des camarades et de centaines de salarié-es des centres et de citoyen-nes pour le maintien des centres des 11ème et 17ème arrondissements, le dépôt de ce vœu par le groupe est important pour la suite de notre lutte.
Montrons que nous sommes nombreux-ses à le soutenir
!

 

Conseil de Paris

Séance des 11, 12 et 13 juillet 2011

 

Vœu présenté par Alain Lhostis,

le groupe Communiste et élus du Parti de gauche

 

Relatif au maintien des centres de santé municipaux.

 

Considérant le constat fait par le groupe de travail pluraliste du Conseil de Paris sur l’accès aux soins à Paris, selon lequel nous allons vers une disparition de l'offre de santé en secteur 1 (généralistes et spécialistes), tout particulièrement dans le Nord-Est parisien 10, 11, 18, 19èmes notamment.

Considérant que, ces derniers années, tous les intervenants de ce secteur se désengagent : Sécurité Sociale (CPAM, CAF ou CRAMIF en ce moment dans le 19ème), la Mutualité Française dans le 5ème et le 13ème, les fondations ou congrégations longtemps financeurs à fond perdus se retirent ou se sont retirées. Et la liste des désengagements à venir n'est pas close.

Considérant qu’un centre de santé en secteur 1 ne peut-être équilibré sur les recettes de consultations sans dépassements d'honoraires, si de plus il est engagé dans des actions de prévention et d'éducation à la santé et s'il accueille tous les publics y compris celles et ceux dont les droits ne sont pas encore, voire ne seront pas reconnus au regard de l'assurance maladie (CMU et AME).

Considérant que la ville de Paris était engagée historiquement, depuis des décennies, dans le financement des centres de santé municipaux et depuis la dernière mandature dans l'aide aux centres de santé associatifs.

Considérant le vote du Conseil de Paris contre la fermeture du centre du 17ème ;

Considérant les votes répétés du Conseil d’arrondissement du 11ème pour le maintien du centre de santé municipal Chemin vert ;

Considérant qu’à défaut de débat et de vote, l’adjoint au maire en charge de la santé a confirmé dernièrement la fermeture des centres de santé municipaux des 17ème et 11ème arrondissements et le redéploiement de leurs personnels vers d’autres structures, avec un petit sursis pour ce dernier dans l'attente d'un « sponsor » qui accepterait de le financer.

Sur proposition d’Alain Lhostis, du groupe Communiste et élus du Parti de gauche, le Conseil de Paris demande le maintien des centres municipaux de santé des 11ème et 17ème arrondissements et qu’un débat soit organisé au Conseil de Paris sur les orientations municipales en matière de santé et l’avenir des centres de santé municipaux.

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:39


(Chemin Vert et Ternes en Octobre 2011)

 

Suite au communiqué de presse de Le Guen du 29 juin.

Confirmé par Patrick Bloch au conseil d’arrondissement du 11ème le 30 juin 

 

Dans le 11ème une association de santé s’installerait dans le site de l’actuelle ANPE, rue PETION (Angle rue du Chemin Vert)

 

Premières conclusions :

 

1) L’offre de soin diminue globalement.              

 

2) le service public est éliminé. 

 

3) Que vont faire les médecins... 

 

Le collectif 11ème continue la lutte.

 

Voir ci-dessous le Communiqué de presse d’Alain Lhostis Groupe Communiste et élus du Parti de gauche au Conseil de Paris.

 

Amitiés

Pierre Bray 06 60 15 39 24

Collectif Chemin Vert Paris 11

 

 

Comité de defense du centre de santé Chemin vert

BP -131, Maison des associations, 8 rue du Général Renault, 75011 Paris


comitedefense-cdscheminvert@googlegroups.com

 

 

Communiqué de presse d’Alain Lhostis, 

Conseiller de Paris, élu du 10ème arrondissement,

Groupe Communiste et élus du Parti de gauche au Conseil de Paris

28 juin 2011

 

L’accès aux soins en danger

Nous n’abandonnerons pas les Centres de Santé municipaux

 

D’abord repoussé en juin, puis en juillet, le débat du Conseil de Paris sur l’avenir des centres de santé municipaux vient d’être remplacé par une « conférence de presse » prévue ce mercredi 29 juin, à l’initiative de l’adjoint en charge de la santé.

 

Nous apprenons que le débat et le vote au Conseil de Paris, sur l’avenir des centres de santé municipaux, serait annulé. D’abord repoussé en juin, puis en juillet, il est désormais remplacé par une « conférence de presse » prévue ce mercredi 29 juin à l’initiative de l’adjoint au maire en charge de la santé. Il devrait confirmer la fermeture des centres de santé municipaux des 17ème et 11ème arrondissements. Avec un petit sursis pour ce dernier dans l'attente d'un « sponsor » qui accepterait de le financer.

Ce n'est pas sérieux ! Tous les intervenants de ce secteur se désengagent ces derniers années : Sécurité Sociale (CPAM, CAF ou CRAMIF en ce moment dans le 19ème), la Mutualité Française dans le 5ème et le 13ème, les fondations ou congrégations longtemps financeurs à fond perdus se retirent ou se sont retirées. Et la liste des désengagements à venir n'est pas close. Une évidence : un centre de santé en secteur 1 ne peut-être équilibré sur les recettes de consultations sans dépassements d'honoraires, si de plus il est engagé dans des actions de prévention et d'éducation à la santé et s'il accueille tous les publics y compris celles et ceux dont les droits ne sont pas encore, voire ne seront pas reconnus au regard de l'assurance maladie (CMU et AME).

La ville de Paris qui était engagée historiquement, depuis des décennies, dans le financement des centres de santé municipaux et depuis la dernière mandature dans l'aide aux centres de santé associatifs, déclare vouloir faire des réformes à moyens humains et financiers constants. Elle fait un choix sans débat. Les élus communistes ne seront pas les plantes vertes d'une conférence de presse ficelée sans concertation. Le sujet est trop important. Les Parisiennes et les Parisiens en cette période ont besoin de connaître, sans rideau de fumée, les positions des uns et des autres. Si la responsabilité de l'État et de ce gouvernement de droite est entière, on ne comprend pas que dans ces circonstances la réponse d'une municipalité de gauche soit de fermer des équipements de proximité qu'elle finance depuis plus d'un demi siècle et qui sont si utiles à la population, surtout la plus défavorisée.

Pourtant, le constat fait par le groupe de travail pluraliste du Conseil de Paris est clair : nous allons vers une disparition de l'offre de santé en secteur 1 (généralistes et spécialistes), tout particulièrement dans le Nord-Est parisien 10, 11, 18, 19èmes notamment.

Le Maire de Paris s'était engagé à la demande des élus Communistes et des élus du Parti de Gauche à revenir devant le Conseil de Paris pour un débat et un vote d'orientation sur cette question. Ils demandent le respect de la parole donnée en séance du Conseil de Paris et la tenue de ce débat.

Contact : Alain Lhostis

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 16:35

Après plusieurs mois de grève, les agents contractuels du restaurant et de l'entretien de l'Ecole Normale Supérieure de Paris (rue d'Ulm) ont obtenu des CDI, aux termes d'un accord négocié en mai dernier entre la Direction de l'établissement et l'Assemblée générale soutenue par l'intersyndicale CGT/Solidaires.

Alors que le travail avait repris depuis plusieurs semaines, la Direction a rouvert unilatéralement les hostilités en convoquant en catimini, pendant les congés d'été (le 12 juillet), des conseils de disciplines contre 9 élèves fonctionnaires, auxquels il est reproché d'avoir participé à l'occupation des locaux de la Direction dans le cadre du conflit social. Plusieurs d'entre eux sont syndiqués à la CGT FERC Sup ou à SUD Etudiants et militants politiques du Front de Gauche ou du NPA. La sanction maximale possible est l'exclusion de ces élèves.

Pour le comité du Parti de Gauche des 5e, 6e et 7e arrondissements de Paris, cette décision constitue, sous couvert de discipline interne, une volonté de la Direction de l'ENS de réprimer l'action syndicale et de dissuader ses élèves de se montrer solidaires avec les revendications légitimes des agents. Comme pour Xavier Mathieu et les ouvriers de Continental, nous condamnons la répression systématique voulue par la droite et le patronat contre ceux qui refusent d'être enchaînés à vie à un statut précaire. Nous appelons vivement la Direction de l'ENS à renoncer aux procédures entamées.

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