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  • : CGT Saint-Vincent-de-Paul Service Public - Le blog citoyen de l'hôpital
  • : Soutien à la lutte du personnel de l'hôpital pour sauvegarder cet établissement public sacrifié aux intérêts privés. Défense des services publics et des valeurs fondamentales de la République et de l'humanisme.
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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 16:08

Après 15 mois de luttes, le collectif 20è/Tenon a obtenu la réouverture du CIVG de Tenon.
Des organisations intégristes, dont SOS tout petits, l'organisation de Xavier Dor, bien connu, prétendent mener une campagne contre le CIVG, à la porte même de l'hôpital.

Le collectif 20è/Tenon appelle à un rassemblement (autorisé)

samedi 15 octobre, de 10 à 12H30,

4 rue de la Chine, devant Tenon, métro Gambetta,


Nous appelons à venir nous soutenir pour:

-- application de la loi, un CIVG dans chaque hôpital public
-- défense de l'hôpital public
-- vigilance face aux groupes rétrogrades qui s'en prennent à nos choix
-- non à tout ordre moral qui voudrait contrôler nos vies!

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 16:06

Mutuelle Complémentaire

Appel pour le maintien du centre 602

Et du lien social avec les agents

 

RASSEMBLEMENT LE VENDREDI 14 OCTOBRE à 14H30

PLACE DE L'HÔTEL DE VILLE

 

Pour remettre pétitions et livres blancs à Monsieur Delanoë, Maire de Paris

 

Nous devons exprimer notre colère et défendre une vision solidaire de la protection sociale

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 12:46

11-09-27-Scan-NVO-MariseWEB

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Nouvelle Vie Ouvrière, 7 au 20 octobre 2011

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 12:21

 

Front Syndical de Classe

Créé par des militants CGT et FSU

Site : www.frontsyndical-classe.org

 

"Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement." H. Krasucki

 

Sortir de la crise du système

OU

sortir du système ?

 

Le capitalisme a toujours été un système d’exploitation.

Mais dans la crise actuelle toutes nos conquêtes sociales sont en cause, nos emplois, le sort de nos familles et comme après la crise de 29 les guerres contre les peuples, la guerre apparaît comme une solution aux classes dominantes.

Le système lui-même devient totalement incompatible avec les besoins et les aspirations les plus élémentaires des populations.

Aider le système à tenter de sortir de la crise en reproduisant les mêmes monstrueuses inégalités au profit d’une infime minorité OU commencer à s’extirper de sa logique destructive, voilà l’enjeu!

Au plan syndical, le choix actuel : OU la résignation, l’accompagnement et donc l’acceptation des plans d’austérité, des mesures budgétaires, la soumission à la dette OU la résistance au cas par cas mais en visant le TOUS ENSEMBLE pour modifier le rapport de forces qui depuis des dizaines d’années nous a été défavorable!

La casse dans le privé et le public !

Parce qu’en guise de concertation et de négociations entre "partenaires sociaux", pouvoir, banques et patronat n’offrent que des coupes sombres dans les

prestations sociales, la casse de la sécu et du système de

santé, le démantèlement des hôpitaux publics, la France détenant à présent le record européen (29%) de gens qui ne se soignent plus , la diminution des pensions, des milliers de suppressions de postes chez les fonctionnaires et dans l’enseignement , avec la liste des fermetures de classe, les remises en cause du droit à la retraite. ..

Dans le privé la vague continue de déferler sur nos industries en particulier dans l’automobile laissant des milliers de travailleurs et leurs familles rejoindre le cortège funèbre des sans-emploi et sans abri. Sans oublier, les milliers de départs de salariés âgés de plus de 58 ans comme chez Renault (les conditions de financement restant flou).

Le résultat de cette politique étant la destruction de l’emploi en masse, le démantèlement des sites de production en France de Renault comme de PSA (Peugeot) qui prévoit notamment la fermeture de deux sites employant 6 400 personnes, ceux d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) courant 2014 et de Sevelnord (Nord) en 2015.

A cela, il faut y ajouter cette surenchère honteuse, scandaleuse du patronat comme nous le vérifions avec la Fonderie du Poitou qui consiste au nom de la compétitivité à laisser 25% de son salaire avec une baisse de 15% des effectifs alors que le chiffre d’affaires a progressé de plus de 84% en 2010 . Ce n’est pas une première, et chez Continental la même opération a été utilisée avec la suite qu’on connaît.

Dans la sidérurgie, les travailleurs d’Arcelormittal se trouvent eux aussi une nouvelle fois dans la tourmente avec la clé la fermeture de ce site comme cela s’est produit pour Arcelor Gandrange. Ce groupe accélérant ses restructurations pour réduire ses coûts salariaux en dépit des promesses sarkosiennes !

La résistance s’organise !

Quelques exemples :

Les Fralib qui ont mis sous leur contrôle leur entreprise pour empêcher sa fermeture.

Au projet de fermeture de la raffinerie de Berre, qui emploie 370 personnes, les travailleurs ont voté une grève reconductible de 24 heures. Avec des assemblées générales qui se tiendront dans toutes les raffineries françaises.

Les Goodyear d'Amiens Nord, avec leur syndicat CGT tiennent en échec depuis 4 ans un des géants mondiaux du pneu acharné à délocaliser l'activité de l'entreprise et se battent depuis plusieurs semaines contre la procédure de licenciement engagée contre 4 dirigeants du syndicat par la direction qui tente ainsi de briser la résistance des travailleurs.

L’industrie Française est donc en danger et les travailleurs ont raison d’engager la lutte, la grève car un pays qui n’a plus d’industrie est un pays sans avenir.

Nous n’avons pas d’autres choix que la lutte en construisant la grève générale pour faire reculer le capital. Même si nous sommes confrontés au syndicalisme rassemblé au détriment de celles et ceux qui souffrent de la politique ultra libérale menée tambour battant par Sarkozy, relayé par l'Europe de Bruxelles et soutenu par la Confédération Européenne des Syndicats.

Il n’est donc pas étonnant que lors du dernier congrès de la CES, Jaques Delors soit l’invité d’honneur. De même que la déclaration commune des centrales syndicales françaises UNSA, CFDT, CGT du 18 août, intègre l’objectif de réduction graduelle des déficits publics et demande en quelque sorte que les capitalistes cessent leur brutalité sociale et qu’ils engagent par la douceur la destruction massive des acquis pour engraisser d’avantage banquiers et spéculateurs ! Une manière sans le dire d’accepter que les travailleurs paient la crise dont ils ne sont pas responsables !

Nous ne critiquons pas les actuelles directions syndicales par plaisir, mais l’indispensable déploiement du combat et la résistance populaire nécessitent lucidité et lutte contre les orientations de collaboration de classe.

 

Et c’est précisément pour lutter contre ce syndicalisme d’accompagnement du capital qui a fait faillite et qui laisse les travailleurs sans défense organisée que le FSC a été créé.

Pas comme une chapelle, mais avec la volonté de se battre pour la reconquête et la reconstruction par les bases combatives de leur outil syndical, efficace dans les conditions d’aujourd’hui comme a pu l’être la grande CGT de Frachon à son époque.

 

Le Front syndical de Classe, 3 octobre 2011

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 16:50

Organisée par la CGT le 27 septembre 2011, la journée militante à l’hôpital Saint-Vincent de Paul était placée sous le signe de la lutte. Néanmoins, elle ne fut pas exempte, pour une partie de la nombreuse assistance, d’une certaine nostalgie, voire d’une certaine tristesse. En effet, il s’agissait d’une des dernières manifestations organisées dans cet hôpital, celui-ci devant fermer ses portes à la fin de l’année.

En présence du secrétaire de Nicole Borvo, sénatrice communiste (laquelle ne put venir elle-même en raison de l’actualité sénatoriale – le passage à gauche du Sénat) la journée débuta vers 10h30 par le discours du Secrétaire Général CGT de Saint-Vincent de Paul, Bernard Giusti, qui fustigea le gouvernement actuel et sa politique de casse généralisée, mais aussi certaines politiques syndicales d’accompagnement du capitalisme, notamment à travers la participation des centrales syndicales à des instances européennes (la CES par exemple) mises en place par « les patrons et la finance ». [lire le discours de Bernard Giusti]

Marise Dantin, Secrétaire Générale CGT de l’hôpital Cochin, co-organisatrice de la journée, prit ensuite la parole pour dénoncer plus précisément la politique actuelle de Santé, notamment la loi HPST (la fameuse « loi Bachelot ») et ses graves conséquences sur le personnel et les patients. [lire le discours de Marise Dantin]

Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’Histoire Contemporaine et chercheuse, fit ensuite une conférence magistrale sur le thème de « La stratégie du choc en France, de 1930 à nos jours », mettant notamment en parallèle la situation sociale, politique et syndicale de l’avant-guerre et celle d’aujourd’hui, en suivant le fil de l’Histoire et en passant bien sûr par les collaborations avérées durant la guerre. La conférence fut suivie par un public ravi et conquis, auquel Annie Lacroix-Riz expliqua, exemples à l’appui, « la stratégie du choc » utilisée par le capitalisme pour asservir la population et diriger le pays. Une stratégie plus que jamais à l’ordre du jour… [voir la vidéo de la conférence d’Annie Lacroix-Riz]

La journée fut accompagnée par le chanteur compositeur Pierre Meige et ses chansons poétiques et parfois grinçantes, très appréciées. Deux autres chanteurs l'accompagnaient, Adel, qui nous fit partager des purs moments de poésie avec les chansons de Léo Ferré, et Guillaume, dont l’allant entraîna la salle à plusieurs reprises.

Après un buffet offert par la CGT, préparé par les militantes, la journée reprit avec les interventions des participants venus soutenir les militants de cet hôpital sacrifié. On notera notamment celles de Hervé Bégué (Secrétaire de la Section du PCF du 14 e arrondissement), de Roger Silvain (Président du Front syndical de classe), de Josiane Lizo Mathéis (Secrétaire générale CGT de l’hôpital Trousseau), de Claude Beaulieu (Président du Comité Valmy), de Paul Roussier (adjoint au Maire du 14e arrondissement), et le témoignage émouvant de François Rondel (usager de Saint-Vincent de Paul et correspondant de la mutuelle 602).

Le personnel et les militants de cet hôpital en voie de fermeture avaient aussi le soutien de militants, secrétaires généraux ou représentants de syndicats, d'organisations ou d'associations. On citera :  Malik Benbernou et Xavier Vabois [HEGP], le Parti de Gauche du 5e, Alain Carini et Bruno Lamaille [Hôtel Dieu], l'Union Locale CGT du 14e, Azzedine Aissou [Pitié-Salpétrière], L'Ours Blanc

De nombreux visiteurs s'attardèrent sur la belle exposition qui ornait les murs de la salle, une série de panneaux réalisés par Marise Dantin sur la conquête des droits de la femme.

Le dénominateur commun de tous les participants fut sans conteste de rappeler la nécessité de la lutte contre le capitalisme, tant au niveau de la lutte idéologique qu'au niveau de la lutte sur le terrain. La plupart des intervenants rappelèrent leur engagement dans la lutte des classes, dénonçant les "collaborateurs de classe attachés à l'Europe", tous ceux qui s'illusionnent sur "un capitalisme qui pourrait être gentil", c'est-à-dire acceptable. Il n'y a pas d'autre alternative : ou le capitalisme et son cortège inéluctable d'inégalités et d'injustices, ou un changement de société. Les intervenants insistèrent sur le fait qu'il n'y a pas de "troisième voie" possible [lire à ce sujet mon article de décembre 2010 "Pas de troisième voie entre la lutte des classes et la collaboration de classe"].

Cette journée militante - qui donnait aussi la parole à ceux qui sont privés de médias, ce que rappela Hervé Bégué du PCF -  n'avait pas pour vocation de tenter de retarder une fermeture devenue inéluctable. Son but était manifestement de rassembler les énergies tant syndicales que politiques. Pari réussi.

Michel Strausseisen

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 16:48

03.10.11 - 17:38 - HOSPIMEDIA |

Saisi par le syndicat CGT du CHU de Nantes sur les décomptes de Réduction du temps de travail (RTT) et la prise en compte des absences autorisées, le Tribunal administratif (TA) de Nantes a donné gain de cause au syndicat. Il a en effet condamné le CHU à annuler et rédiger de nouveau dans les trois mois sa fiche de référentiel du temps de travail relative à la mise en œuvre de la RTT mais aussi à verser à la CGT 1 500 euros.

Dans l'exposé des motifs, le tribunal signale que l'abattement du droit à réduction du temps de travail au prorata du cumul annuel des jours d'absence et ce, dès le premier jour d'absence au titre des différents congés de maladie, de maternité, de paternité, d'adoption, d'accompagnement de personnes en fin de vie ou d'absences pour évènements familiaux, n'est pas conforme à la règlementation. En procédant ainsi, le CHU de Nantes a notamment méconnu les dispositions du décret du 4 janvier 2002.

Suite au jugement du tribunal, la direction du CHU a indiqué dans une note d'information interne que "les jours RTT indûment décomptés aux agents du fait de leurs absences autorisées feront l'objet d'une restitution dans un compte de capitalisation temporaire des agents concernés et ce dans la limite de la prescription quadriennale".

La CGT, contactée par Hospimedia, estime qu'environ 200 agents ont d'ores et déjà déposé des requêtes auprès du TA pour la révision de leurs indemnités. Le juge n'a pas donné dans sa décision d'information à ce sujet. Les requêtes des agents devraient faire l'objet d'ordonnances.

La direction du CHU envisage quant à elle de faire appel de la décision du TA. À ce titre, le dispositif de restitution des jours dus est donc "établi à titre conservatoire et susceptible d'évoluer en fonction de la jurisprudence définitive à intervenir", indique la direction de l'établissement.

L.W.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 16:46

SYNDICAT CGT

HOPITAL SAINT-VINCENT DE PAUL

01 40 48 81 98

 

AGENTS DE FONCTION PUBLIQUE : NON A LA REGLE D’OR

 

Pour cette rentrée, le gouvernement a décidé d’avancer à grands pas dans sa politique de rigueur et d’austérité. Déjà en mars en dernier, l’adoption du pacte « euro plus » par le Conseil Européen visait à mettre sous tutelle les budgets nationaux des pays européens en régentant leurs politiques économiques pour encourager la mise en concurrence et la libération des services publiques.

 

Sous prétexte de l’équilibre budgétaire et pour imposer la règle d’or, le gouvernement engage des réductions budgétaires drastiques qui vont encore baisser le pouvoir d’achat des salariés, les privés d’emplois et les retraités.

En même temps, le gouvernement refuse de revenir sur les 170 milliards d’exonérations et d’aides fiscales faites aux entreprises, et fait le choix d’alourdir encore l’addition pour les salariés avec :

-          La hausse du prix de certains produits de consommation courante

-          La hausse des contrats des complémentaires Santé, l’augmentation de la CSG,

-          Le gel des subventions de l’Etat aux collectivités territoriales qui risque de se traduire par la hausse des impôts locaux et une nouvelle dégradation des services publics…

 

CES MESURES SONT INJUSTES ET INEQUITABLES

 

Dans la continuité des politiques antisociales menées depuis quelques années déjà, l’austérité justifie encore la restriction des budgets alloués aux services publics :

-          Augmentations des suppressions d’emplois

-          Réorganisations, restructurations, fusions et fermetures de services

-          Recours massif à des personnels précaires

-           Externalisations des missions de l’Etat vers le secteur privé

-          Dégradation des conditions de travail

-          Gel du point d’indice et rémunération au mérite et à la performance pour le secteur public

 

IL EST NECESSAIRE DE DIRE STOP A L’ENSEMBLE DE CES POLITIQUES !!!

 

LE 11 OCTOBRE 14 HEURES DE REPUBLIQUE A BASTILLE (tous derrière le camion rouge de l’USAP CGT)

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 23:05

 Paris le 30-09-11

 

 

 

Vous m’avez sollicité, en tant que référent de l’expertise réalisée sur le PR1, afin que nous mettions ensemble sur pied un « groupe de travail » portant sur les futures conditions de travail et les risques psycho-sociaux générés par l’organisation du travail prévue sur le PR1.

 

Ainsi que les membres de la CGT, du CHSCT en particulier, vous l’ont déjà signifié (notamment M. Sénac, Secrétaire du CHSCT, ou Mme Dantin, Secrétaire Générale CGT de Cochin), la CGT considère qu’il existe des cadres institutionnels dans lesquels ces problèmes peuvent aisément être abordés, et qu’il n’y a donc pas lieu de créer des groupes spécifiques.

 

Pour ma part, je partage bien évidemment cette position. Les conditions de travail sur le PR1, les risques psycho-sociaux, les sous-effectifs prévus, tout cela peut être abordé dans le cadre soit du CHSCT, soit du CTEL. J’ajoute que ces instances ont le grand avantage d’être officielles et transparentes, suivies de comptes rendus détaillés.

D’autre part, la CGT ne saurait « collaborer » pour aider la Direction à « assouplir » et « édulcorer » des organisations de travail qu’elle a elle-même mises en place et qui pénalisent considérablement le personnel. Nous ne sommes pas un syndicat d’accompagnement. Peut-être d’autres organisations syndicales se joindront-elles à vous, ce qui n’est pas notre cas.

La CGT est intervenue de nombreuses fois sur ces problèmes dans les instances précitées et vous a alerté fréquemment. Or, nous pouvons constater que nos interventions contre les organisations prévues sur le PR1 n’ont pas été suivies de la moindre considération de la part de la Direction, qui a maintenu son projet. Je doute que des « groupes de travail » auraient plus d’efficacité et seraient mieux entendus… Peut-être avant tout conviendrait-il que la Direction tienne déjà compte de l’avis de la CGT dans les instances, ce qui aurait évité qu’aujourd’hui elle ait besoin de nous entraîner dans des réunions qui ont toutes les chances d’être stériles.

Nous comprenons bien que ces réunions informelles que vous sollicitez entrent dans le cadre du « dialogue social ». Mais comme je l’avais déclaré il y a quelques temps en CHSCT, étant donné la politique de casse des hôpitaux et de réduction des personnels, étant donné cette politique qui rend le personnel taillable et corvéable à merci, « l’espace pour un dialogue social ne peut être que des plus réduits »…

 

Nous préconisons donc que tous ces sujets fassent l’objet de CHSCT ou de CTEL (si nécessaire, dans des CHSCT extraordinaires par exemple). Vous le savez, nous saurons alors tenir notre rôle qui est de défendre les droits et les intérêts du personnel, puisque nous sommes des « partenaires sociaux » et non pas des « collaborateurs ».

 

Cordialement,

 

 

Bernard Giusti

pour la CGT de Saint-Vincent de Paul et Cochin

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 10:03

Chers camarades,

Mesdames, Messieurs,

 

C’est aujourd’hui la dernière fois que nous nous réunissons dans notre hôpital à l’occasion de la Saint Vincent de Paul, puisque comme vous le savez Saint-Vincent de Paul fermera ses portes en décembre 2011.

Pour la dernière « fête de Saint-Vincent » il ne s’agissait pas de faire la fête, car nous estimons que la BG 27-09-11 Webfermeture d’un hôpital n’a rien de réjouissant. Nous laissons cela à certains qui ont organisé un rendez-vous festif le 30 septembre. Pour notre part, nous avons souhaité faire de cette journée une « journée militante », une journée qui soit à la fois une occasion de rencontre, de partage et de solidarité, mais aussi une journée pour continuer à exprimer notre refus de la politique menée par un gouvernement scélérat et de ses conséquences toujours néfastes et souvent dramatiques pour l’immense majorité des citoyens, et en l’occurrence  pour les personnels de nos hôpitaux et pour les patients et leurs familles. Une politique relayée et appliquée par la Direction Générale de l’Assistance Publique et par les directions locales. Ma camarade et amie Marise Dantin, secrétaire générale CGT de Cochin, vous parlera tout à l’heure plus précisément de la casse organisée de l’AP-HP et de notre système de santé.

 

Depuis l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, les citoyens ont considérablement vu grandir leurs difficultés quotidiennes, en même temps que les plus riches du pays ont vu leurs privilèges s'accroître au fil des ans. Ce gouvernement a réussi à appauvrir la population française dans des proportions que l'on n'avait plus connues en France depuis la fin de la dernière guerre mondiale. C’est vrai dans pratiquement toute l’Europe, et c’est le moment qu’a choisi l’Union Européenne pour quasiment supprimer l’aide aux plus démunis. A Cochin, des mères de famille à la rue viennent avec leurs enfants trouver refuge aux urgences, et les infirmières tentent de grappiller quelques restes de repas çà et là afin de les nourrir…

En même temps que ce gouvernement rend de plus en plus difficile la vie quotidienne, il s'attaque à notre avenir, avenir proche pour certains (ceux qui doivent partir en retraite, trop souvent avec des retraites misérables), avenir à plus ou moins long terme pour les autres (les plus jeunes notamment) : précarité accrue de l'emploi, chômage savamment entretenu afin de maintenir la pression sur les salaires et d'avoir une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci, endettement encouragé afin de faire taire toute velléité de révolte, remise en cause des retraites - non seulement de l'âge de départ, mais aussi du montant des retraites - etc., sans oublier un lavage de cerveau à longueur de médias aux ordres, afin de justifier une politique injustifiable.

On nous parle beaucoup de crise, ces temps-ci. Il paraîtrait même que c’est la pire crise depuis celle de 1929. Pour faire face à cette crise, nous explique-t-on, il faudrait que nous fassions encore plus de sacrifices. Nous devrions nous serrer toujours plus la ceinture. Sans doute Sarkozy et ses banksters appliquent-ils là, à la lettre, la fameuse recommandation d’Alphonse Allais, selon laquelle il faut prendre l’argent où il est, c’est-à-dire chez les pauvres puisqu’ils sont beaucoup plus nombreux que les riches.

Bref, la crise nous est aujourd’hui proposée comme explication rationnelle de tous les maux que nous avons à subir, et au nom de la crise on prétend justifier n’importe quoi. Rappelons simplement que cette politique de casse des services publics et de désintégration du tissu industriel, cette politique de mépris à l’égard des institutions démocratiques et de mépris de la volonté populaire (qu’on se souvienne par exemple du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen et du grand cas qui a été fait du résultat), que cette politique libérale, ultralibérale, c’est-à-dire capitaliste, a été mise en place bien avant la crise. Elle vient de loin, cette politique, elle ne date pas d’hier, et comme le dit mon ami Pierre Meige qui est venu nous soutenir aujourd’hui, pour nous autres c’est la crise tous les mois et depuis longtemps. Annie Lacroix-Riz, que d’aucuns connaissent déjà notamment à travers ses écrits, nous fera tout à l’heure l’honneur d’une conférence qui se rapporte à cette politique mise en place par un système. Car n’oublions pas que cette crise dont on nous rebat les oreilles n’est rien d’autre que la crise d’un système, le système capitaliste, c’est-à-dire un système qui place l’argent et le profit bien au-dessus de la vie humaine.

Le candidat Sarkozy avait annoncé son intention de concourir à l’édification de « l’Euramérique ». Cette Euramérique, c’est l’uniformisation des économies et des systèmes politiques et sociaux dans tous les pays industrialisés, c’est-à-dire majoritairement ceux de l’hémisphère nord. C‘est exactement ce qui se passe sous nos yeux. L’uniformisation politique, nous sommes en train de la vivre, avec un système politique à l’anglo-saxonne qui tente de se mettre en place, un système où seuls subsisteraient deux grands partis, l’un de la droite dure, et l’autre au centre. L’uniformisation économique est en place depuis un certain temps, notamment par le biais du FMI, lequel n’hésite pas à ruiner des pays (la Grèce par exemple) pour mieux les reconstruire ensuite selon le modèle voulu par le patronat et la finance. L’uniformisation sociale, nous la vivons aussi directement, à travers la destruction progressive de ce qui faisait l’ossature de la République issue de 1789, à savoir les institutions et les services publics lesquels, quoi qu’on puisse en penser, étaient malgré tout organisés pour offrir, au moins a minima, une certaine « égalité » de traitement entre les citoyens. On sait très bien que ce n’est plus le cas aujourd’hui, et que par exemple dans la Santé on est de plus en plus soignés selon ses moyens et non selon ses besoins.

L’Union Européenne est le fer de lance de cette Euramérique voulue par les multinationales et les financiers. Je l’ai dit, cette destruction des services publics au profit du grand patronat et de la finance touche toutes les institutions de la République, puisque ces institutions républicaines et ces services publics chargés d’assurer l’égalité des soins, des transports, de l’enseignement, etc., sont incompatibles avec une Europe mise en place précisément par le grand patronat et la finance. Certains, de tous bords, se laissent entraîner par la dynamique actuelle de cette Europe du grand capital. Ils sont comme fascinés et prêts à y collaborer. Mais depuis sa création, cette Europe-là est source de plus d’inégalités et d’injustices pour tous les citoyens, alors qu’elle est source de profits pour les actionnaires, les grands patrons et les financiers. Des dirigeants syndicaux ont choisi, ouvertement ou tacitement, la voie de la collaboration avec l’Europe, c’est-à-dire avec le capitalisme. Ils nous présentent certaines réformes, dont celle des retraites ou celle de la Santé, comme inéluctables. Il conviendrait donc en quelque sorte de négocier afin d’en limiter les dégâts. Pour notre part, nous nous souvenons de ces paroles d’Henri Krasucki, paroles qui servent d’exergue à nos camarades du Front Syndical de Classe ici présents pour nous soutenir : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement»

Non, la lutte des classes n’est pas une invention, ni un concept suranné pour marxistes attardés. La fermeture de notre hôpital, celles en cours d’autres hôpitaux, tous les effets néfastes que j’ai cités dans ce discours, les difficultés et les souffrances que nous vivons chaque jour, dans nos familles et sur nos lieux de travail, bref tout cela ce sont précisément les effets qu’entraîne le renoncement de certains dirigeants à mener cette lutte des classes.

Nous, à Saint-Vincent, à Cochin, à l’Hôtel Dieu, à la Salpétrière, à l’HEGP, et dans bien d’autres hôpitaux et entreprises, nous ne renonçons pas. La lutte de notre hôpital a été longue, initiée et continuée par mes prédécesseurs à la CGT de Saint-Vincent. Malgré cette lutte de près de quinze ans, Saint-Vincent de Paul fermera bientôt définitivement ses portes, sacrifié comme d’autres hôpitaux sur l’autel du libéralisme. En s’attaquant ainsi à un hôpital performant qui pratiquait une médecine de pointe reconnue sur le plan international, les gouvernements libéraux n’ont pas seulement voulu s’attaquer au service public. Ils ont aussi voulu s’attaquer à un symbole historique, celui de Saint Vincent de Paul, qui fut l’un des premiers en France à œuvrer pour les plus pauvres. La disparition de l’hôpital Saint-Vincent de Paul c’est aussi la volonté de sonner le glas de l’entraide et de la solidarité dans notre pays. C’est un crève-cœur pour le personnel qui a tant contribué à son excellence en matière de maternité et de soins pédiatriques. C’est un avenir professionnel incertain pour un certain nombre d’entre nous, et c’est aussi pour d’autres la certitude d’être affectés à des postes où ils auront à « travailler plus pour gagner moins ». C’est le désarroi de nombreuses familles qui devront, pour faire soigner leurs enfants, parcourir les différents hôpitaux qui n’ont pas encore disparu. C’est un savoir-faire et un esprit qui disparaissent définitivement. C’est la mort d’un hôpital à taille humaine. Loin de nous décourager, la fermeture de Saint-Vincent de Paul restera bien présente dans nos mémoires afin de nous rappeler sans cesse à quelle point la lutte est difficile, voire féroce, et à quel point il est nécessaire de ne jamais déposer les armes.

L’an prochain auront lieu les élections présidentielles et législatives. Le Sénat vient de virer à gauche, ce qui laisse présager la défaite très probable de Nicolas Sarkozy, et qui d’autre part mettra un frein à ses réformes d’ici son départ. Mais nous ne nous faisons pas d’illusion, car nous connaissons déjà la couleur de la future politique : ce sera toujours celle du libéralisme…

Alors à chacune et chacun d'entre nous de se demander s'il convient de continuer à courber l'échine en espérant des lendemains libéraux qui chantent – et de grever ainsi lourdement non seulement son propre avenir mais aussi celui des générations futures – ou bien s'il est temps de relever la tête et de refuser un système politique qui n'a rien d'inéluctable. Pour notre part, nous avons choisi : nous ne voulons pas de ce système. Si elle ne s’appuie pas sur un projet de société qui prône la solidarité et le partage des richesses, la lutte syndicale ne saurait être féconde. Sans un tel projet auquel ils puissent s’adosser, les syndicats ne peuvent devenir que des syndicats d’accompagnement. Nous, nous ne voulons pas devenir un syndicat d’accompagnement, parce que nous sommes au service de tous et que nous défendons l’intérêt général contre les intérêts privés, parce que nous devons rester sans cesse à l’offensive, et parce que l’espoir est toujours tendu vers l’avenir : il nous appartient de briser cette dynamique libérale qui fait que nous vivons un présent chaque jour plus difficile et que nous craignons un avenir inquiétant.

Enfin, pour terminer, je tiens à remercier tous les camarades et collègues ici présents, les camarades de Saint-Vincent de Paul qui ont avec moi permis que la CGT se batte jusqu’au bout sur place pour défendre les personnels, ceux de Cochin qui nous ont soutenu sans faille, ceux de tous les autres hôpitaux présents aujourd’hui et dont la solidarité est précieuse, les usagers et tous les autres camarades syndicaux ou politiques, les associations et les artistes, tous ceux qui sont venus nous apporter leur soutien ou l’ont manifesté par des messages.

Merci à tous.

 

 

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 09:53

Depuis l’élection de SARKOZY en 2007, la réforme de la santé s’est mise en place sans réelle opposition. Cette réforme a pour but de privatiser le service public hospitalier.

Avant 2007 le financement des hopitaux se faisait par un budget global que l’on déclinait par services selon les besoins. Désormais, avec l’application de la loi HPST portée par Mme BACHELOT, le financement se fait à l’activité dit : T2A. C’est à dire que chaque acte effectué sur un patient est codifié. Tel malade va être rentable que tel autre. Ainsi, un malade bénéficiant d’un geste technique ou d’une chirurgie impliquant une courte hospitalisation va être plus rentable qu’un malade atteint d’une maladie chronique avec des problèmes sociaux et psychologiques nécessitant une hospitalisation prolongée.

Marise-Web.gifCette réforme a pour but d’affaiblir voir supprimer le service public hospitalier : comment ?

En supprimant ou en mutualisant les services

En créant une pénurie de personnel. Certains para médicaux travaillent un jour ou une semaine dans un service et un jour ou une semaine dans un autre service.

En créant des pôles avec leur incohérence : ainsi on voit à Cochin un pole « maternité-urologie ». Les femmes qui viennent accoucher se perdent dans cette formulation.

Si l’on croit que la médecine est une marchandise, les Directeurs d’hopitaux deviennent des chefs d’entreprise.

Le résultat à court terme de cette réforme marchande est que certaines activités non rentables sont abandonnées. Certaines sont restructurées ou mutualisées. Et l’on assiste à des fermetures d’hopitaux comme Saint Vincent de Paul aujourd’hui mais aussi l’Hotel Dieu, Trousseau ,Beaujon … la liste n’est exhaustive pour demain. Le gouvernement s’attaque aussi au statut des personnels hospitaliers en supprimant les hopitaux publics en établissements à missions de services publics. Le changement de nom n’est pas anodin et a une grande conséquence, il n’y aura plus de titulaires mais seulement des contractuels ce qui facilitera les « restructurations sociales » et, la possibilité de licencier. Le coût du personnel représente 70% du budget de l’hopital, le personnel deviendra la principale variable d’ajustement. 80ù DES Français meurent à l’hopital et, rajoutons que l’hopital public est le lieu de formations de l’ensemble des soignants. Rappelons enfin, que pratiquement tous les hopitaux de l’AP ont été ouvert par des hommes humanistes soucieux du bien de la population, sans souci de rentabilité ou de bénéfice.

Comme Saint Vincent de Paul qui lui s’est seulement préoccuper du devenir de ces enfants dont personne ne voulait.

Nous ne pouvons assister en spectateurs impuissants à l’effondrement de notre système de santé, la CGT a toujours été de tous les combats et, appelle à un sursaut populaire pour que cesse cette politique libérale. Nous ne les laisserons pas sacrifier toute une génération au nom d’intérêts de certaines personnes bien placées afin qu’ils puissent investir en bourse.  

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